2 ans de vous

2 ans de vous mes amours, le tourbillon de la vie qui vous a encore fait pousser comme des champignons. Des champignons qui papotent, qui courent, qui sautent, qui prennent la vie à 100 à l’heure et me rappellent dans les moments les plus sombres que quoi qu’il arrive nous avançons, tous ensemble.

Je découvre avec vous la facilité des choses. x2, oui, donc parfois dans la fatigue, dans la sollicitation permanente, c’est vrai. Vous ne me ménagez pas, vous à la fois si autonomes et encore si petits. Mais quel émerveillement, toujours à la saveur aigre-douce, de vous voir devenir des petits garçons. De voire votre parole se délier, vos mimiques s’accentuer, admirer la finesse de vos gestes. C’est vrai mes petits amours que mon regard n’est pas toujours seulement maternel, c’est vrai que mes “connaissances” acquises contre mon gré en développement de l’enfant ne peuvent s’empêcher de vous analyser, de comprendre l’enchaînement logique et naturel des choses quand la génétique ne vient pas mettre son grain de sable. C’est vrai et je m’en excuse. Mais ne doutez jamais d’une chose : je vous trouve incroyables. Forts. Humbles. Epanouis.

Mes amours, je m’excuse d’être une maman qui ne va pas trop bien. Ce n’est pas vous. Vous m’aidez à maintenir le cap. Vous et votre frère vous êtes mes flotteurs, c’est grâce à vous que je reste en surface. C’est un rôle un peu important pour vos petites épaules, j’en ai conscience. Je ne vous promets rien, je vous promets juste de continuer à vous aimer follement. N’en doutez pas, même si parfois je crie, même si parfois je pleure, même si souvent je suis fatiguée.

Ce qui est drôle, c’est que cette date de votre anniversaire m’a un peu “forcé” à finir des articles qui me tenaient à coeurs mes petits amours. Parler des derniers moments de ma grossesse, de votre arrivée, c’est prévu, les articles sont enfin écrits et programmés ! Il m’aura fallu du temps, comme pour votre grand frère je vais publier tout cela bien longtemps après votre naissance, mais pour des raisons totalement différentes. Je pourrais me dire que je manque de temps, c’est vrai. Je pourrais aussi surtout avouer que tout a été différent pour vous. Accoucher “normalement” a été une telle délivrance que contrairement à votre frère, je n’ai pas eu besoin à tout prix de consigner tout de suite mes souvenirs, mes ressentis. Je n’étais plus dans une lutte folle contre ma mémoire cette fois, à essayer de comprendre. J’ai quand même noté des choses, vous me connaissez, je ne peux pas m’en empêcher. Mais je ne pense pas que mes souvenirs soient aussi précis, car tout simplement ils sont plus jolis.

Joyeux anniversaire mes amours. 2 petits garçons plein de vie de 2 ans. Je mesure ma chance.